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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 15:51

L'articulation chez les ados.

Possible ou impossible ? Le débat est ouvert.

Et les parents, de répondre, selon l'humeur ou le moment : "Comment ?", "Pardon ?", "Hein ?", "Le quoi ?", "Tu peux répéter le dernier mot ?", "J'ai pas compris", "Mais ar-ti-cu-le !!!", "... (rien) ..." (résigné, pas compris, tant pis ...), ...

Quelle est cette propension qu'ont les personnes entre 12 ans 1/2 et 20 ans à économiser leurs muscles faciaux (peur d'être body-buildé du visage ?), à économiser le nombre de mots utilisés (peur d'une taxe sur les mots ?), à économiser le souffle de leur voix (peur des cyclones ?), tout en étant capable d'expirer bien fort quand ils se sentent contrariés par une injonction estimée inéquitable ou abusive de la part de leurs éducateurs et de s'affranchir de cette tendance scrupuleuse à l'économie lorsqu'il s'agit de l'argent des-dits éducateurs.

Il y a pire : ils se comprennent entre eux ! Entre amis, entre ennemis, entre frères et soeurs, ils se décryptent. Comme quand ils avaient 2 ou 3 ans. Ils communiquent sous l'oeil perplexe de leur père et sous l'oeil merplexe de leur mère. Ils traduisent parfois aussi. Car quand l'ado devient traducteur d'un des siens, il s'applique à parler comme nous. Un peu comme s'il consentait à entrer en contact avec le camp adverse pour la cause commune. Médiateur temporaire. A charge de revanche pour l'ami qu'il a aidé.

L'interlocuteur âgé de plus de 20 ans, s'il n'a pas la chance de bénéficier d'un interprète spontané, va employer plusieurs techniques.

1. La technique des mots-clés. Il saisit quelques mots dans la phrase et extrapole sur sa signification. Parfois, ça marche.

Exemples où ça marche :

- "sous", "boulangerie", "goûter"

- "faim", "mange", "quoi", "?" (l'inflexion en fin de phrase peut aussi aider)

- "saoule", "fatigué"

Exemples où ça ne marche pas :

- "maman", "Pierre", "demain"

- "collège", "vélo", "castor"

- "clé", "casserole", "vider"

2. La technique visuelle.

S'en tenir au visage de l'ado. Eviter d'observer les mains, elles sont souvent dans les poches. Ah ah, je vous vois venir : vous pensez qu'en cousant les poches ça réglera le problème ? Que nenni, il croisera les bras ou mettra ses doigts dans le nez (non, on ne coud pas les narines des ados, ce n'est pas bien).

Donc, regarder son visage peut aider à comprendre son ressenti. Ce sera assez limité : content, pas content, fatigué.

Mais ça peut aider à vous motiver pour employer la technique numéro 1.

(pour être tout à fait clair, rien ne vous oblige à persévérer dans votre démarche de décryptage si l'expression du visage est : "pas content").

3. La technique free-style.

Vous comprenez ce qui vous arrange.

Si vous avez vu juste, tout le monde est content, la magie a opéré, cherchez pas à comprendre.

Sinon, il vous le fera savoir ou utilisera les services d'un interprète.

Bon, voilà.

...

...

...

Dire que j'étais pareil.

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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 14:02
C'est dommage d'être de mauvais poil alors qu'on se trouve correctement épilée. À croire qu'il subsiste un poil, LE poil, qui fait toute la différence. Épilation Veet faite, mal faite ? Un poil qui aurait échappé à la cire, à la débroussailleuse ? ... le poil rasoir, quoi. De là à savoir où il se trouve, ce poil, c'est une autre affaire ... ce poil à gratter qui démange une heure, une matinée, une journée ... alors qu'on n'a pas le temps ou l'envie de le démasquer. Poil au nez. Le mauvais poil, c'est celui qui te fait penser : "bon sang mais qu'est ce que j'ai ? - c'est pleine lune ou quoi ??" ... ces nuits de pleine lune où la femme se transforme en louve-garoute pour avancer d'un pas aussi lourd que son humeur et aussi sévère que le jugement qu'elle porte sur elle-même. Ces heures où elle se réserve un sort bien moins tendre qu'aux gens qu'elle aime et à qui elle distribue son amour et sa bienveillance par camions entiers. Ouh la. Ça devient lourd et touffu. Vous me ferez une bonne coupe, j'ai le poil emmêlé et trop rêche aujourd'hui. Et un après-shampoing assouplissant svp.
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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 06:55
Elles sont drôles, émouvantes, bienveillantes, rieuses, bavardes, secrètes, modestes, courageuses, pudiques, dévouées, présentes, fortes et fragiles, proches ou lointaines, franches, timides, de longue date ou non, cérébrales ou spontanées, égocentriques et généreuses, névrosées comme moi par endroits, sportives ou lascives, catégoriques et indécises, tolérantes ou radicales, déçues mais elles avancent, inquiètes et optimistes, futiles, préoccupées, inspirées et inspirantes, elles rendent unique ce qu'elles touchent. Elles sont sincères, gaffeuses, pleine de tact, d'attentions inattendues, de rires qui éclaboussent de lumière, elles sont débordées mais tiennent bon, elles avaient des rêves, elles en ont réalisé certains, ou non, elles vivent comme elles veulent ou comme elles peuvent. Elles ne se la racontent pas. Elles ne savent pas toujours qui elles sont mais elles savent toujours qui elles ne sont pas. On est jumelles par moments. Elles sont chacune un univers que j'ai le bonheur de le visiter de temps en temps. Merci pour tout ça, les filles.
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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 17:19

Autant se le dire, passer un 1er hiver au retour de métropole, c’est plutôt exaltant. Pour illustration, ce que j’écrivais sur un réseau social bien connu, en date du 26 novembre 2013 : « Ahhhh retrouvailles avec mes vieilles copines qui reviennent avec l'arrivée du froid : les doigts froids même dans les gants, l'œil gauche qui coule, le nez aussi, devoir enlever ses gants pour sortir un mouchoir de son étui, avoir l'illusion que rentrer son cou dans son col donne chaud, les pieds froids, les pieds froids, les pieds froids, la buée sur les lunettes en entrant dans un lieu chauffé, le plaisir d'y entrer et de fermer la porte derrière soi. Mais à vrai dire, je les aime bien mes vieilles copines. »

A me relire, là, je me trouve même pas ironique, voire même plutôt contente de renouer avec l’hiver alsacien, a fortiori, métropolitain.

Un an après le retour, … bof.

La puissance de la thérapie par la pensée positive doit intervenir !

Employons-nous donc à lister ici, ce qui est vraiment vraiment chouette en hiver. L’autre option étant de déprimer pendant 4 mois (tu rigoles ?? 7 mois !!), c’est vite vu.

L’hiver, c’est super.

Pour plein de raisons.

Plein.

Plein.

D’abord, mettre des bottes, pour une femme, c’est super. On se sent un peu Lara Croft au bureau. Les mollets gainés dans une bonne botte bien solide, on est prête à affronter tout bourrage de photocopieuse et toute blessure avec du papier tranchant.

Ensuite, mettre des belles écharpes. De celles qui montent jusqu’au nez et qu’on assortit à ses yeux, ou qu’on choisit rouges pour avoir meilleure mine. Une écharpe de protection, qu’on rêve « cape d’invisibilité » à ses heures (oui, il y a de la référence littéraire là-dedans, Madame). « Ah ah, il croit qu’il va me voir, eh ben non, je ne suis pas là, je suis cachée par ma grande écharpe ! ».

Puis, on peut manger de la raclette et de la fondue, sans se dire « Rhôôô, c’est pas raisonnable, on n’est même pas en hiver » … parce que là, on est en hiver ! Et toc. Donc, on brûle plus de calories et on a le droit d’en ingurgiter plus. Pour les démonstrations scientifiques, voir ailleurs.

Un quatrième raison d’aimer l’hiver –même quand on ne goûte pas de prendre la route pendant 6 heures pour se retrouver avec ses compatriotes sur des pistes enneigées avec flaque de neige fondues qui mouillent les bas de pantalons (yerkkkkk !)- est le très faible risque de faire une chute à vélo. Ça marche aussi pour les chutes à roller (pour les anciens : patins à roulettes), les coups de soleil, les insolations, les piqûres de moustique, les morsures de tiques, … le pied.

J’estime qu’à partir de 4 bonnes raison d’aimer l’hiver on a déjà fait preuve d’un bel effort de positivisme et qu’aller plus loin serait se donner l’illusion qu’on est positif.

4, c’est bien.

Après, on tombe dans le 5, et là, je réponds plus de rien.

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 17:33

 

Oui oui, je sais, c'est fatigant les gens blasés.

 

Mais disons-nous bien (si j'avais écrit "dites-vous" bien, ça aurait fait ouvertement pédant, alors que là, je suis pédante discrétos ...) ... disons-nous bien que les gens blasés sont fatigués d'eux-mêmes. Alors un peu de compassion pour les gens blasés. Pas la peine de s'énerver, on garde la pêche. Ce n'est pas vraiment un fruit de saison, mais les jeunes s'en foutent dans leurs expressions, des fruits de saison. D'ailleurs, c'est quoi le fruit de saison, là ? L'ananas et la mangue sont bien loin, ne versons pas dans la noslagie.

 

Non non je déprime pas du tout d'être revenue en métropole ... pas grave le froid, pas grave la nuit de 16h à 8h, pas grave les gens moroses, pas grave, pas grave, pas grave ...

 

Vive Noël.

Ceux qui ne supportent pas de lire le contraire doivent arrêter leur lecture ici.

 

Fait chier Noël.

Rendez-vous convenu d'échanges de cadeaux choisis péniblement dans des magasins bondés ou en ligne sur des sites qui exploitent des travailleurs fatigués. Course aux cadeaux, course aux menus.

En Alsace, on ajoute à cela la pression des Mannele, Bredele, Bidulele, ... que les mères de famille vertueuses se doivent de préparer pour témoigner de leur enthousiasme à offrir ces moments uniques et magiques dans l'année. 

 

MAIS C'EST QUOI CE CYNISME ???

Rien, rien, maman, c'est juste un exutoire. Le genre de trucs qu'on dit pour se faire vomir, telle une jeune fille anorexique qui voit du gras partout ... Noël, c'est gras. 

 

MAIS C'EST QUOI CE NEGATIVISME ???

Oui maman, je tente la pensée positive.

 

Noël, c'est super parce qu'il y a des vacances. Aucun chef ne vous refusera des vacances à Noël. Trop de pression sociale pour lui aussi. Tout le monde trempe, on se tient tous par les guirlandes.

 

Allez, c'est bon, j'ai dit ce que j'avais à dire, je vais continuer les préparatifs, comme tout le monde, me réjouir de cette fête comme tout le monde et prendre 2 kg, comme tout le monde.

 

Ben non, pas comme tout le monde. Il y en a sûrement qui aimeraient bien continuer leurs préparatifs, se réjouir et prendre 2 kg. 

 

Bon, n'empêche, là, moi, je vais mieux, du coup.

 

Allez les amis, courage pour les fêtes, on va s'en sortir.

 

 

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 23:14

 

Les enfants qui grandissent, c'est la nostalgie des moments où leur regard était si pur, la vie qui avance malgré ça, la fierté qui nous étouffe par moment, des habits si courts et si étroits, des doudous secrètement étreints, des copains confidents, des frigos souvent vides, des réflexions qui remuent, des câlins plus hauts du sol, des silences à respecter, des maux à écouter, un choix des mots à soigner, des orgueils mal placés, des "ah je t'avais pas dit ??", des bouderies lippues, des déceptions qui muent en surprises, des nouveaux chemins empruntés, des nouvelles émissions de télé, des pseudo-nouveautés, des soupirs secrets, du chocolat en quantité, des tenues inattendues, des présences parfois lourdes et des absences souvent trop longues, la certitude de ne pas se comprendre et les moments de grâces où on se comprend, les mal-entendus et les pas-entendus, le couple qui survit à ces tremblements de vie, la toison plus grise et la chair plus tendre, le teint plus terne dans le miroir le matin, mais l'esprit enrichi de les avoir accompagnés durant ces années si riches et fugaces à la fois.


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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 09:17

Plus que ... 9 mois ... tic tac ... tic tac ...

J'ai l'impression dorénavant de tout vivre pour la dernière fois, mon appareil photo collé au front tel un 3è oeil, bien plus partial et esthète que les 2 miens.

Dernière fois.

Les premières fois se vivent avec émerveillement et le sentiment pléthorique que d'autres fois leur succèderont encore et encore ...

Les dernières fois se vivent avec intensité, nostalgie, et le sentiment de devoir emmagasiner, épargner les souvenirs et les traces ...

C'est comme ça que ça se passe la vie, non ? 

Des tranches, des périodes, avec des débuts qu'on appréhende et qu'on espère et des fins qu'on espère et qu'on appréhende. 

Chaque période inclut son lot de souvenirs, de saveurs, d'odeurs, de visions, de goûts, de peurs, de joies, de regrets de la période d'avant et de remord de celle qu'on aurait pu entamer si on avait osé, et ... et ... et ... de ces personnes qui font désormais partie de nous. 

Car la déchirure va arriver, tic tac, dans 9 mois. 

Et ces 9 mois vont encore venir épaissir les liens puisque la fin arrivant, on veut vivre les choses avec  intensité, nostalgie, et le sentiment de devoir emmagasiner, épargner les souvenirs et les traces ... jusqu'à ce soir, à l'aéroport, ce soir qu'on visualise déjà, 9 mois avant ... les colliers de coquillages, les pleurs, le ventre noué, l'émotion énorme de ne plus savoir si on fait bien, ... et puis l'avion ... et la rupture.

Le calme. Le sommeil. L'escale à LAX. Léthargie en salle de transit. Deuxième partie du vol, éveillés, où on est déjà loin de la veille, où on est déjà loin de sa vie ici, et puis Paris. Début de la période suivante. 

Retrouvailles. Bonheur. Installation. Nouveauté. Compte-rendu joyeux et presque standard. En avant. 

Et parfois le coeur qui soupire à la pensée des amis, là-bas, qui dorment quand on déjeune et qui rient quand on rêve. 


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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 04:53

Un mot de compassion pour nos frères qui ont eu a subir les tremblements, la vague et maintenant les nuages radio-actifs.

Un mot pour les familles décimées et les histoires détruites.

http://www.secourspopulaire.fr/actualite.0.html?&cHash=d7c9bd2fa7&id_actu=4882

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 22:50

Géographique. 17 000 km entre ici et l'Alsace. Environ. N'éloigne pas forcément les gens. Les rapproche parfois. Oblige à écrire, donc à préciser, à se dévoiler. Les pirouettes et évitements sont plus faciles quand on est à côté.

 

Parents-enfants. Ce qu'il faut apprendre à prendre pour leur permettre de vivre leur vie. Dur à accepter et puis, c'est la vie quoi ...

 

Mari-femme. Ce qui permet de se retrouver l'un contre l'autre. Pas contre, non, contre. Permet de se comprendre parfois, entre extra-terrestres, venus de galaxies opposées.

 

Amis. Difficile d'être loin. Les judokas disent que l'amitié est le sentiment le plus pur. On s'est choisi, on aime être ensemble et la distance est parfois lourde. Les retrouvailles sont pleines de rires qui éclaboussent.

 

Les proches disparus. Le temps fait tout à l'affaire. Quoi de plus normal que de quitter cette terre. Ils sont partis et la peine cède la place aux souvenirs et aux sourires, à l'exemple qu'ils ont donné ou aux contre-exemples à ne pas suivre. Mais ils sont là, toujours. Absents, donc distants comme on ne peut l'être plus, et pourtant, au coeur de soi, comme personne.

 

 

 

 

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 21:01

Coup de gueule.

Il semblerait que la nature humaine jouisse dans la flaque du pire ... quand elle se place en position d'employeur de personnel de ménage.

Il est fréquent, dans un pays où une classe sociale gagne bien sa vie et où le climat tend à faire s'accumuler la poussière que l'emploi de personnel de ménage à domicile se présente comme une séduisante opportunité de ne pas trop suer en faisant le ménage, tout en permettant à une tierce personne de faire des rentrées d'argent.

 

Cette relation employeur-employé est bien sûr légiférée et réglementée par un Code du Travail qui prévoit, entre autre, de déclarer le personnel employé.

Je passe sur la négligence qu'ont certains à le faire, et qui expose le salarié à un abandon de la société en cas d'accident de travail et à l'heure de la retraite.

De ma petite lucarne, je crois constater qu'employer du personnel de maison autorise certains à s'asseoir sur des postulats de base de la relation employé-employeur à savoir : la considération, la confiance, le respect.

Le petit vizir, investi de son pouvoir d'employeur, s'imagine assez rapidement sorti de la cuisse de Jupiter au motif qu'il distribue la manne à la petite fée du logis qui va venir transpirer au-dessus de son carrelage, à côté de ses vitres et sous son oeil suspicieux.

Toujours vérifier que rien n'ait été volé après son départ, hein, on ne sais jamais, avec ces gens-là ... Toujours bien compter que les heures, euh non, les minutes, soient bien travaillées et qu'on est pas entrain de se faire voler du temps ... Toujours être méfiant sur la qualité de la prestation rendue ... elle est bien sûr trop lente, pas assez méticuleuse ...

On atteint le somment de la médiocrité quand le petit vizir t'explique avec une conviction évangélique et moralisatrice pourquoi il faut voter à gauche.

Je suis dégoûtée.

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